viernes, 1 de febrero de 2013

A propos des handicapés


                                   L'histoire de   " Grand corps malade "
 
L’ histoire de Fabien Marsaud ( Seine-Saint Denis 31-07-1977 ), aussi connu  sous le pseudonyme  de “ Grand corps malade “ , est un exemple de courage et d’ envie de vivre extraordinaire: Un grand joueur de basket-ball et avec un grand avenir  comme professeur de sport,  sa vie bascule quand , après un accident  dû a un mauvais plongeon en piscine, il apprend qu'il ne remarchera jamais. Pourtant, il ne se décourage pas et avec une grande force d’ esprit,  il réussit à remarcher après un an de rééducation et en plus  il réussit  à reconduire sa vie : voilà qu’il devient un grand auteur et slammeur et pendant trois ans , il fréquente toutes les scènes ouvertes des petits bars parisiens pour partager ses textes à cappella dans la plus pure tradition slam. Tous ses sentiments: la peur, l’ angoisse, la haine, le chagrin, la détresse, le désespoir, l’ amertume, la douleur, la râge… , entraînés  après sa douloureuse expérience, restent exprimés et reflétés dans ses textes, mais avec une ouverture d’esprit , une spontanéité et une créativité qui sont sans doute une des raisons de son succès. Dans un de ses meilleurs slams, Fabien  nous amène au monde des handicapés pour qu’ à  travers ses yeux et sa poésie,  nous puissions comprendre la très courte distance qui nous éloigne de l’ autre côté et d’observer l’ amalgame de sentiments que provoque leur présence à l’égard des personnes “ normales  “, comme on dit: la compassion, la crainte, la peur, l’ inquiétude, l’ embarras et la gêne même .
Par contre son sens de l’ humour et sa joie de vivre nous inspirent grand optimisme et confiance en l’ avenir.
Heureusement, son histoire n’est pas un cas isolé dans le monde et sa capacité d ‘adaptation pour  surmonter les difficultés est partagée avec d’ autres handicapés aussi courageux que lui. En Espagne, par exemple, il y a des personnes comme Daniel Alvarez ,qui en étant sourd dès quatre ans et aveugle depuis les trente ans, il est devenu le président de l’ Association de sourd-aveugles de notre pays parce que son slogan est : Si d’ autres personnes le peuvent, pourquoi pas moi ? Et c’est digne d’admiration…
Malgré leurs efforts personnels, il faut dire que  la situation des handicapés ( un peu meilleure en Espagne , à vrai dire ) ne s'est pas beaucoup améliorée avec les années.

Malgré les  améliorations et les progrès obtenus avec la nouvelle loi de dépendance , aujourd’ hui il y a encore beaucoup de manques  à combler et beaucoup de choses à faire à ce sujet. Même si les transports publics urbains sont adaptés , et encore pas dans toutes les villes; au contraire, seulement dans certaines grandes villes et capitales. On manque de programmes spéciaux d’emploi surtout aux cas de grandes restrictions et ça rend difficile la possibilité de travailler et d’ obtenir une rémunération économique pour compenser leur déséquilibre social et économique .

L’ impression  d’ abandon est générale entre eux et la majorité doivent se sentir comme les grands oubliés par la société . Cette nouvelle loi n’ envisage pas la nécessité dans beaucoup de cas d’ un assistant social pour les tâches quotidiennes et ménagères… et en plus , on continue à construire des  bâtiments, des quartiers et de locaux commerciaux, pleins de barrières architecturales dont le dessin ne permet pas l’ accès aux personnes avec un fauteuil  roulant.Les trains ne sont pas adaptés  aux handicapés physiques et les autobus de long parcours ne sont  pas non plus adaptés à leurs nécessités…

Pour finir , je crois que l’ indifférence et la sensation de gêne  sont  les sentiments les plus fréquents entre ce collectif. À mon avis , on manque de solidarité et d’une certaine façon, on est en train de perdre l’ humanité dans une société, la nôtre , de plus en plus égoïste .Parce qu’ on ne pense jamais que demain ça peut nous arriver à nous…

Vegalur 2008