Français


Seulement en français...


Je vais commencer par poster ce texte que j'adore; après, je posterai aussi quelques récits de moi et les traductions de mes textes et mes récits en espagnol. Ça sera une autre voie de correspondance avec mes amis de notre pays voisin.


 


                                        La langue française et le monde animal


«Myope comme une taupe», «rusé comme un renard» «serrés comme des sardines»... les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement dans les fables de La Fontaine, ils sont partout.


La preuve: que vous soyez fier comme un coq, fort comme un bœuf, têtu comme un âne, malin comme un singe ou simplement un chaud lapin, vous êtes tous, un jour ou l'autre, devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche.


Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un paon et frais comme un gardon et là , ... pas un chat! Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin. Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard, la tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon, vous l'a certifié: cette poule a du chien, une vraie panthère! C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour. Mais tout de même, elle vous traite comme un chien.

Vous êtes prêt à gueuler comme un putois quand finalement la fine mouche arrive. Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. Sauf que la fameuse souris, malgré son cou de cygne et sa crinière de lion est en fait aussi plate qu'une limande, myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine. Une vraie peau de vache, quoi! Et vous, vous êtes fait comme un rat.

Vous roulez des yeux de merlan frit, vous êtes rouge comme une écrevisse, mais vous restez muet comme une carpe. Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du coq à l'âne et finissez par noyer le poisson. Vous avez le cafard, l'envie vous prend de pleurer comme un veau (ou de verser des larmes de crocodile, c'est selon). Vous finissez par prendre le taureau par les cornes et vous inventez une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre.

C'est pas que vous êtes une poule mouillée, vous ne voulez pas être le dindon de la farce. Vous avez beau être doux comme un agneau sous vos airs d'ours mal léché, faut pas vous prendre pour un pigeon car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie.

Et puis, c’aurait servi à quoi de se regarder comme des chiens de faïence. Après tout, revenons à nos moutons: vous avez maintenant une faim de loup, l'envie de dormir comme un loir et surtout vous avez d'autres chats à fouetter.






Méli-mélo ( Anecdotes )

jueves, 29 de noviembre de 2012


Voilà plusieurs anecdotes qui me sont arrivées dans de différentes époques de ma vie et qui ont servi pour illustrer d'une manière coloriste mon apprentissage de la grammaire française à l'école des langues...

  " Dehors les honteuses! "

Un jour, ça fait vingt ans à peu près, il m'est arrivée une chose très dròle: J'étais sortie du travail et j'avais pris l'autobus pour faire mes courses ( courir les magasins, en vrai dire ).Quand je suis arrivée à mon ârret, j'ai sonné pour descendre de l'autobus, mais tout à  coup, on a écouté un petit bruit et une exclamation suivie de plusieurs éclats de rire à voix basse. Je me suis retournée et je me suis saisi ma jupe; alors j'ai découvert qu'elle s'était dechirée de la ceinture jusqu'aux pieds ( car elle était une jupe très longue ).Je voulais mourir de la honte; malgré tout,  la maladroite femme qui a marché sur le pied ma jupe , elle s'est excusée et elle s'est prêtée volontaire pour me la coudre  à ce moment -là; voilà, qu'elle me l'a cousue au milieu de la rue , avant les regards de tous les passants. Je n'oublierai jamais ce jour-là ... 

2ª  "Aidez-moi s'il vous plaît "

C'était une nuit d'hiver. Je rentrais chez moi après avoir quitté mes amis.J'étais en train d'attendre le métro quand j'ai remarqué qu'il y avait au bout du quai, quatre garçons que je n'avais jamais vus et qui me regardaient beaucoup. Alors , j'ai pensé : J'ai de la chance! Je dois être si belle !...Mais après j'ai remarqué qu'ils parlaient entre eux, entretemps, ils ne cessaient pas de m'observer... Quand le métro est arrivé, j'ai pris le wagon le plus proche et , tout à coup, ils sont venus tout en courant pour prendre aussi le mème wagon que moi.
Je me suis assis et les garçons sont restés debout tandis qu'ils continuaient à me regarder et en parlant entre eux. Je commençais à m'énerver et j'ai eu une idée formidable: J'ai raconté tout à l'homme qui était assis à côté de moi ;comme cet homme a vérifié que j'avais peur pour la situation ( Car j'ai pensé que les garçons voulaient me voler ou n'importe quoi ), il a regardé les garçons  de mauvaise mine  et ils s'en sont rendus compte. Alors il m'a dit : J'ai un rendez-vous et je ne peux pas perdre beaucoup de temps mais je te promets de contrôler la situation si les quatre garçons descendent après toi, sur ton même ârret . Je l'en ai remercié , et je suis descendue sans tourner la tête quand les portes ont été fermées.Mes persuivants étaient restés dedans et j'ai respiré à l'intérieur...
Quelques jours plus tard, je m'ai rencontré avec mon sauveteur quand j'ai étais en train de manger dans un restaurant chinois ; je l'ai regardé et il m'a regardé aussi mais aucun des deux n'a dit un mot . En ce moment-là, j'ai voulu mourir de la honte!...Le plus drôle c'est que, après vingt ans de cette histoire-là, je me croisais avec lui tous les jours , quand j'allais au bureau . Il me regardait en disant: Nous nous avions déjà vus ? ...Oh là, là !

3ª  "Olé taureau !"

Dans les années quatre-vingt , j'habitais dans un village où il y avait une grande tradition par les courses de taureaux. Un jour où nous célébrions la fête patronale, nous avions décidé  de toréer une vachette pour nous amuser jusqu'à l'aube . Nous avions bu un peu ( Je n'ai pas l'habitude, moi )quand une amie m'a dit : Es-tu capable de sauter à l'arène? J'ai répondu si elle voulait parier et elle a accepté. Donc, j'ai décidé  de toréer avec un de mes amis . Nous sommes descendus à l'arène et quand nous étions en train de d'ouvrir la cape, la vachette est venue vers moi et m'a fait tomber par terre car mon ami est parti en courant et m'a laissé toute seule devant le danger. J'ai eu mal aux fesses pendant un mois mais j'étais très fière parce que tous mes amis m'ont félicité pour mon courage; ensuite, j'ai gagné le pari, bien sûr...

( Vegalur )

2 comentarios:

  1. Des petites histoire sans importance font notre vie, et nous les oublions, presque toutes. Ce n'est pas rien de les raconter dans une langue qui n'est pas la nôtre.
    Ton blog prend une belle tournure, bravo ! Il faut continuer ...
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  2. Merci Gérard; ce sont des anecdotes que j'ai écrit pendant mon cours de français ; je ne serais pas capable de les raconter en espagnol,au moins par écrit; cela me semblerais presque enfantin...
    Je te remercie si tu fais aussi les corrections sur mes textes, si c'était nécéssaire, bien sûr.Ciao
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